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Monsieur le Président,
Avant de m’installer au Canada, j’ai étudié et travaillé plus de six ans à Nancy en France. Ces années me resteront toujours un souvenir très agréable. Le 6 mai 2007, j’étais content pour mes amis français d’avoir élu un bon président qui, à mon avis, est capable de diriger leur pays en avant.
Hier, j’étais choqué et triste de voir que les rues de Paris avaient été transformées en champ de bataille et que la flamme olympique avait été obligée d’être éteinte à plusieurs reprises. J’étais aussi choqué et triste lorsque j’ai pris connaissance de l’histoire d’un jeune étudiant chinois à Paris. Il avait passé toute la journée dans les rues à expliquer inutilement aux français que les Chinois sont un peuple de paix, qu'il ne faut pas empêcher le circuit de la flamme olympique et que ce que disent les protestants tibétains n'est pas vrai. Le jeune a reçu des réactions froides et une vielle dame française lui avait même pointé du doigt avec un regard méprisant en criant: “Assassin, vas-t-en chez toi”. Le soir, ce jeune étudiant retournait chez lui avec les larmes aux jeux, il se demandait s’il devait abandonner ses études à Paris et retourner tout de suite en Chine.
Comme vous le savez, monsieur le Président, la flamme olympique est un symbole de paix et de l’union des peuples des cinq continents. Les jeux olympiques à Beijing représentent une signification spéciale: c’est la rencontre de deux grandes civilisations, une de l’Orient et l’autre de l’Occident. Tout ce qui s’est passé hier à Paris, c’est une insulte à l’ensemble des athlètes, à tous les participants des jeux olympiques, à l’ensemble du peuple chinois voire au monde entier.
Sans doute, vos propres propos envers le récent événement au Tibet en Chine et envers la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques à Beijing, y compris les propos de vos ministres, sont partiellement responsables de ce qui s’est passé hier dans les rues de Paris. Ne dites pas que vous ne connaissez pas toutes les vérités du récent événement au Tibet, car je crois que vos conseillers et votre service des renseignements sont compétents. Vous pouvez demander aux diplomates français en Chine de descendre dans les rues et solliciter l’opinion des Chinois ordinaires sur les jeux olympiques à Beijing, sur le récent événement au Tibet et aussi sur l'incident d'hier à Paris. Vous pouvez également solliciter l’opinion des étudiants chinois et des français d’origine chinoise en France. Je crois que la “petite politique” n’est pas un jeu pour un chef d’État qui doit défendre les grands intérêts de son pays, et j’espère ne plus voir, du moins sous votre présidence, le peuple chinois devenant des ennemis des Franç dont il était autrefois ami. Ce sera une catastrophe historique pour tous les deux peuples.
Étant un Chinois d’origine, je comprends les sentiments de mes compatriotes et je les partage personnellement. Comme un ami des français, au moins je le considère encore à date, je crois que le peuple chinois attend une explication, sinon, une excuse de votre gouvernement.
Veuillez agréer, monsieur le Président, l’expression de mes sentiments distingués. |
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