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这个是安省的消息。
Les Chinois ne s'intéressent pas seulement aux terres agricoles canadiennes. Ils lorgnent aussi le sous-sol, notamment celui de l'Ontario.
La Chine a besoin de minerai pour sa croissance et les compagnies d'exploration minière chinoises se font de plus en plus présentes dans le nord de la province. En effet, une demi-douzaine d'entre elles s'activent en Ontario depuis plus de deux ans, surtout autour des nouveaux gisements du cercle de feu, dans le nord de la province.
Elles ont déjà jalonné 700 kilomètres carrés et une mine, près de Timmins, est même exploitée par l'entreprise chinoise Jilin Jien.
Tous les minerais les intéressent, dont le cuivre, le nickel, la chromite et l'or.
Méconnaissance de la réalité canadienne
À la commission géologique de l'Ontario, Marc Leroux se heurte souvent à la méconnaissance de la réalité canadienne de la part des Chinois. « Il s'agit d'expliquer les lois en Ontario envers l'environnement, et puis les aspects culturels et de travail », explique-t-il.
Avec un million de mineurs en Chine, certaines sociétés d'État voudraient emmener au Canada leurs propres travailleurs.
Le président d'une nouvelle association minière chinoise au Canada, Nick Zeng, encourage les entreprises à employer des travailleurs qualifiés d'ici.
Il leur rappelle qu'avec les lois du travail canadiennes, les compagnies ne feront pas d'économie sur les salaires en emmenant des employés chinois. Cette réalité est différente de celle que les entrepreneurs chinois connaissent en Afrique, par exemple.
Nick Zeng reconnaît que les intérêts de Pékin pour les ressources minières du pays inquiètent les Canadiens. Selon lui, la question n'est plus d'aimer ou non le géant chinois, mais de réfléchir aux façons de travailler avec lui. |
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