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无奖中级法语学习(COFI II级,III级)
老和尚不知道COFI的难易程度,评感觉把下面的材料放在此。它应属于II级的开头吧。作为抛砖引玉吧。希望读过COFI的先生/小姐/太太将你们的看法贴出来。Voudriez-vous?
La petite fille aux allumettes
Comme il faisait froid! La neige tombait, et la nuit n’était pas loin; c’était le dernier soir de l’année, la veille du Jour de l’An. Au milieu de ce froid et de cette obscurité, une pauvre petite fille passa dans la rue, la tête et les pieds nus. Elle avait, il est vrai, des pantoufles en quittant la maison, mais elles ne lui avaient pas servi longtemps: c’étaient de grandes que la petite les perdi en se pressant de traverser la rue entre deux voitures.
La petite fille cheminait avec ses petits pieds nus, qui étaient rouges et bleus de froid; elle avait dans son vieux tablier une grande quantité d’allumettes et elle portait à la main un paquet. C’était pour elle un mauvaise journée; pas d’acheteurs, donc pas le moindre sou. Elle avait bien faim et bien froid. Pauvre petite! Les flocons de neige tombaient dans ses longs cheveux blonds.
Elle s’assit et s’affaissa sur elle-même dans un coin, entre deux maisons. Le froid la saisit de plus en plus, mais elle n’osait pas retourner chez elle: elle rapportait ses allumettes, et pas la plus petite pièce de monnaie. Son père la battrait… Ses petites mains étaient preque mortes de froid. Hélas! Qu’une petite allumette leur ferait du bien! Si elle osait en tirer une seule du paquet, la frotter sur le mur et réchauffer ses doigts! Elle en tira une: ritch! Comme elle élata! Quelle lumière bizare! Il semblait à la petite fille qu’elle était assise devant un grand poêle de fer surmonté d’un couvercle en cuivre luisant. Le feu y brûlait si magnifique, il chauffait si bien! La petite étendait déjà ses pieds pour les chauffer aussi; la flamme s’éteignit, le poêle disparut: elle était assise, un petit bout de l’allumette brûlé à la main.
Elle en frotta une seconde, qui brûla, qui brilla, et là où la lueur tomba sur le mur, il devint transparent comme une gaze. La petite pouvait voir jusque dans une chambre où la table était couverte d’une nappe blanche, éblouissante de fines porcelaines, et sur laquelle une oie rôtie, farcie de pruneaux et de pommes, fumait avec un parfum délicieux… L’allumette s’éteignit: elle n’avait devant elle que le mur épais et froid.
Elle frotta encore une allumette sur le mur: il se fit une grande lumière au milieu de laquelle était la grand-mère debout, avec un air si doux, si radieux! <Grand-mère, s’écria la petite, emmène-moi. Lorsque l’allumette s’éteindra, je sais que tu n’y seras plus. Tu disparaîtras comme le poêle de fer, comme l’oie rôtie, comme le bel arbre de Noël>.
Elle frotta promptement le reste du paquet, et les allumettes répandirent un éclat plus vif que celui du jour. Jamais la grand-mère n’avait été si grande ni si belle. Elle prit la petite fille sur son bras et toutes les deux s’envolèrent joyeuses au milieu de ce rayonnement.
Mais dans le coin, entre les deux maisons, était assise, quand vint la froide matinée, la petite fille, les joues toutes rouges, le sourire sur la bouche…, morte de froid, le dernier soir de l’année. <Elle a voulu se chauffer!> dit quelqu’un en voyant un paquet d’allumettes presque tout brûlé. Tout le monde ignora les belles choses qu’elle avait vues et au milieu de quelle splendeur elle était entrée avec sa vieille grand-mère dans la nouvelle année.
---D’après Andersen---
Dialogue
--Tu n’as pas encore fini de manger, Hélène! Mais à quoi pense-tu?
--Je pense à Marie, maman. Après-demain, c’est son anniversaire. Il faudrait que je lui envoie un cadeau. Tu ne peux pas me donner une idée?
--Offre-lui un bijou.
--Oh! Ce n’est pas dans mes moyens!
--Choisis-lui une jolie petite robe.
--Non, Les vêtements, il faut les essayer avant de les acheter.
--Alors, envoie-lui des fleurs. C’est un cadeau qui fait toujours plaisir à une jeune fille. Des fleurs, au mois de juin, il n’y a que l’embarras du choix.
--J’y ai déjà pensé. En effet, Marie adore les roses rouges. Ce serait une bonne idée si elle n’habitait pas si loin de chez nous. Nos fleurs n’auront pas le temps de lui arriver.
--Mais si, c’est facile. Tu vas chez un bon fleuriste, tu lui commande une douzaine de belles roses, tu le paies et il télégraphie à la ville où se trouve Marie, et deux jours après, ton amie reçoit tes fleurs.
--Oh! Si tu m’avais parlé de ça plus tôt, je serais allée chez le fleuriste.
--Je t’aurais bien renseignée, si tu me l’avais demandé. |
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