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日志

我来到了革命圣地----1978年北京之旅

已有 384 次阅读2015-4-30 17:11 |系统分类:人生感悟| 北京, 圣地

1978725日我第一次离沪赴京, 多么难忘的一天。

我的全家都来欢送我,我首次离开上海,前往外地,等待我的是难以置信的旅程,我们全家汇合于上海老北。这里我还要提一下,我母亲也把我爸爸一熟人的女儿,未来的准媳妇请来了。但此时的我已胸怀大志,已不再是村里的小和尚。但出于礼貌,我还是彬彬有礼,问寒问暖。其实,我一直感到,她是一个美丽的女孩, 至少传统意义上的美女。她小巧玲珑,她的眼睛闪闪发光,好似向我散发出一定的磁性魅力, 让我不敢直视。她在一家当地银行,并赚取当时来说可观的薪水。在我父亲和母亲引进下我多次见过她,她,沉默寡言,偶然福尔一笑,她的温柔的笑容是我对她的永远纪念,她一直精心地把头发扎在身后, 还有诱人的的小辫。自从我母亲有意撮合我们,她也有意接近我,见面时对我不时眨眨眼睛,身穿优雅的裙子。但是,我没有什么心动,我们也从来没有面对面交流过,更谈不上手牵手或推心置腹。我个人认为,时间不利我们的相识恋爱,因为我马上就要出发了,一个更灿烂的世界在向我挥手....

今天她与我的家人一起也来欢送我,,我真的要感谢她,她腼腆地说她会写信给我......这是我第一次脸红尴尬。 

那天,在北火车站,很多都是前来给朋友送行的。我特意穿着毛领,一件全新的外套,那是我父亲特意给我赶做的,他做了一辈子的裁缝。在这特殊的日子里我穿着他的衣服。以前我习惯穿低品质的鞋子,但今天我慈母给我买了双新皮鞋,可我舍不得穿,我小心放在包里,以便今后在公务场合用。 

我慢慢背上了人民牌旅行袋,尴尬,难分难舍地看着周围的家人。我的母亲艰难地忍住泪水,当它流下来,流淌到她的脸颊,我知道它意味着什么,她是母亲爱儿子的泪水,她会想念我的。以前我在外校,我每星期回家一次,因为我是寄宿制高中生,但这次将是几个月,可能是几年。我知道其中的感觉,她的宝贝儿子将赴京,家里的事他再也无法帮忙,那是致命的, 我在家庭中的真空没人能替代。

我的母亲对我说,你会孤单一人,照顾好自己,给我们多写信(那年代北京上海之间至少有2周),一如既往,好好学习。简单话语说,没有修饰,没有形容词,可字字千金,我心里明白,是的妈妈,我永远记住。 

当列车启动后,我的父母,我的两个姐姐再无法忍住泪水,这真的让我伤心,悲伤,我的眼睛潮湿了, 眼泪夺框而出,我无法控制。透过窗户,我给一个上海最后一个注目礼,随着火车的走远,我失去了他们的视线,我的心里是唏嘘不已。这是我第一次离开家和上海,自豪之余很感慨,远离父母,即使孩提时他们不能帮助我很多,但家庭是我最后的避难所,妈妈总是让我吃好饭,她总是让我住的最好,吃的最好,她可以哄骗我自己不吃让给我,这就是母爱的优良品质。直至今天我养尊处优,但我没被宠坏,我知将来如何报答她。谢谢你,我亲爱的妈妈。 

当我在车厢里平静下来,我开始勾画那甜蜜的梦:北京天安门,广场。故宫,新朋友等着我......是的,我将在19个小时后到达北京,中国的政治圣地, 世界革命的中心。我将会在到达那里,我幸福无比。憧憬着充满希望的未来。 

突然,在我心中童年的儿歌萦绕着我,引导着我,我还在高中时就学过的儿歌:我爱北京天安门,天安门上太阳升,伟大领袖毛主席指引我们向前进... 

旅途似乎漫长而又单调,所不同的大千世界人来人往。每到一个一站站台,扬声器会报经过城市的名字,成群商贩会蜂拥而上。乘客会打开的窗口,快速买点当地小吃或什么零食之类,如水果,种子,当地特色菜,水等。 

火车上流动商贩和和农民事时上时下,就地而坐。傍晚来临的时候,我去小吃部吃东西,而后就休息。我看到车厢到处都是临时抱佛脚的乘客。夜幕降临,他们或找位置坐,要么铺东西在地上和衣睡。就在那天晚上,我第一次听到车厢嗡嗡声呼噜声,而青年学生则几人一堆地打牌这样整整持续了19小时。 

当时,我买的普通票。我只能坐在硬板凳上,3名乘客并排的一面坐下,时而聊上几句。当火车到达一个城市,我赶紧下去走走,漫无目的地飘荡放松,当我听到一声哨响,继续上车旅行。 

即使是凌晨3点,还有很多上来下去的。 一路上,那些中途转的游民大多没位置,他们都站着,累的那些人试图找到一个角落打个盹。不时,泡茶或小卖推车来了,叫我们起床了, 并给我们一个微笑,旅客磕磕碰碰是免不了的,大家说声对不起相互原谅。我能有位置坐是幸运的。这是我第一次遇到各种各样的旅客,包括小商贩,民工,学生,销售代表,工人。。。那么多的游客。 

1978716日上午10点左右,火车终于抵达北京,我我们雄伟的首都。从火车的气窗,我凝视外边,我对北方的一切感到好奇。啊,这就是神圣的北京,我来了。那是我童年时代的神圣之地,那时代所有儿童的梦想。毛主席就住在这里。我无比激动,我今天来了。 

走出北京车站,第一印象是比上海难看多了,没有海派的建筑,但走在街上,确感到别有洞天不比上海逊色。有自行车道,人行道和无轨电车, 他们各行其道,程序井然,最夺我的眼球的是马车和马鞭, 那是那年代的出租车,那马鞭啪啪一响,好威风啊。尽管大街看起来脏嘻嘻的,但脏而不乱。为安全以及,我叫了一辆出租车,放好我的行李,出租车在杂而不乱的人群中窜行, 驶向北京语言学院,那里有我们的接待站。当出租车经过雄伟的大广场时,一种莫名的情感油然而生, 我对自己说我那么幸运,我想在在全世界这个大的广场的中心,广场上,我看到,有游客在排到等待拍照,他们大多穿着白衬衫黑裤子,那年代的印记。我死死凝视着广场,浮想联翩,1966年毛主席就在这里接见红卫兵,这是近代中国的历史见证。出租车开的很去,我不能久看,我想我回再来这里仔细亲眼参观的,这是不言而喻的。

 

Le 25 juillet 1978, est le jour du grand départ pour Pékin. Toute ma famille est venue saluer mon voyage invraisemblable, à l’ancienne gare du Nord de Shanghai. Je dois aussi mentionner ici que ma mère veut me présenter une fille d’une connaissance de mon père comme fiancée. Or mon ambition est beaucoup plus grande qu’elle ne le pense. Par politesse, je ne peux dire non tout de suite. En fait c’est une belle fille selon le critère traditionnel. De taille moyenne, ses yeux dégagent une certaine séduction pétillante. Elle travaille dans une banque locale et  gagne un décent salaireenvié de tous. Je l’ai rencontrée maintes reprises lors de la rencontre de mon père et sa mère, à mes yeux, elle semble réservée, peu communicative, laisse un sourire déductif de temps en temps. Ce qui me laisse comme souvenir, elle a su toujours soigneusement agencer ses nattes de cheveux derrière la tête. Depuis que ma mère a l’intention qu’on se fréquente, elle me donne des clins d’œil de temps en tems, et  s’habille d’une manière élégante pour ne pas dire séduisante. Mais j’ai peu de penchant pour elle, on n’a jamais pu parler face en face, encore loin de se tenir les mains dans les mains. Personnellement je pense que le moment n’est pas propice pour chercher une copine du village, car je pars bientôt et je vois l’avenir en grand….

Elle est venue me dire au revoir avec ma famille, je lui remercie et elle me dit qu’elle va m’écrire….c’est la première fois que j’ais de l’embarras.

 

Ce jour-là il y a du monde, beaucoup sont ceux qui viennent pour donner des accolades à des amis. Je m’habille en col Mao, un habit neuf que mon père me fait tailler à cette occasion spéciale. Auparavant je porte des souliers de qualité médiocre, cette fois mes parents m’ont acheté un soulier de cuir, qui sont dans mon sac, car je ne veux  les porter que lors de l’occasion de réception officielle.

 

Doté d’un sac de voyage de marque Peuple, j’avance lourdement, l’air pensif. Ma mère a du mal à retenir ses larmes, quand ça coule sur ses joues, je sais de quoi il s’agit, elle m’aime et je lui manque. C’est vrai que je rentre une fois par semaine quant j’étais internat à l’école secondaire des langues, mais cette fois, ce sera des mois, et un peu plus tard, des années, je sais son émotion partagée : le garçon part pour la capital du pays, cela crée un vide dans la famille, et surtout cela va se sentir quand elle a besoin des bras.

 

Ma mère me dit : tu vas être tout seul. Fais attention à toi, écris-nous des lettres (cela prend au moins 2 semaines entre Pékin et Shanghai) et essaie de faire le mieux possible comme auparavant. Des mots simples, et dépourvus des qualificatifs, mais qui pèsent lourd dans mon cœur, oui maman, je le retiens pour toujours.

 

Quand le train démarre, mes parents, mes 2 sœurs ne peuvent cacher des larmes aux yeux, cela me fait vraiment de la peine, de la peine, et mes yeux se mouillent aussi sans que je ne le sache. Par la fenêtre, je donne un dernier salut, et puis avec le train qui s’avance, je perds leur vue, et mon cœur s’attriste... C’est la première fois que je  quitte la famille,  J’en suis fier, mais loin des parents, cela fait de la peine. C’est vrai qu’ ils ne peuvent pas m’aider grand-chose, néanmoins la famille reste un refuge final, maman fait toujours de bons repas, elle me laisse toujours prendre du meilleur des meilleurs, la crème de la crème, avant de manger à son tour, voila la belle qualité de l’amour maternel, et cela dure encore aujourd’hui. Je suis choyé, mais pas gâté. Merci ma chère maman.

 

Quand je retrouve mon calme, je commence à esquisser de beaux rêves, place Tiananmen. Cité interdite, des nouveaux amis qui m’attendront… Oui je serai è Pékin dans 19 heures (par le train), quelle chance. Pékin, un mousquet du pèlerinage politique chinois, je serai là, je suis comble de bonheur. L’avenir est promettant.

 

Tout d’un coup, dans ma tête une chanson d’enfance me hante, le refrain me revient, ce que j’ai appris à l’école secondaire: j’aime Tiananmen à Pékin le soleil monte à Tiananmen, notre grand dirigeant le président Mao nous guide dans la marche en avant…

 

Le trajet semble long et monotone, à l’exception du monde qui va et vient. À chaque  arrêt, le haut parleur mentionne le nom de la ville que le train passe, des marchands mobiles se ruent vers nous. Les passagers ouvrent des fenêtres pour se procurer de quoi à grignoter, tels que des fruits, des pépins, des spécialités locales, de l’eau, etc. 

 

Des marchands et fermiers descendent et montent à chaque arrêt. Le soir arrive, je vais à la cantine pour prendre une casse croute. Je constate que partout s’entassent des passagers. La nuit tombe, avec les moyens du bord, ils s’agenouillent, s’assoient, se tordent et se couchent. En plein de nuit, j’entends le ronflement des dormeurs dans le compartiment, alors que des jeunes étudiants passent le temps à jouer aux cartes 40. Le tout a duré 19 heures.

 

À l’époque, je n’ai pas de privilège de me permettre du luxe de la couchette. En m’asseyant sur le banc dur, 3 passagers côte-a-côte, ce n’est pas évident. Quand le train arrive à une ville, je m’empresse de descendre sur le quai, déambule sans but et quand j’entends le sifflement, retourne au  train pour continuer.

 

Même à 3 heurs du matin, il y a beaucoup de va-et-vient le long du trajet, ceux qui sont montés à mi chemin, sont debout, ils essayent de trouver un recoin pour faire une sieste. De temps en temps, les sacs ou colis qu’ils transportent avec un bâton de bambou me basculent et me réveillent, on se donne un sourire, qui veut dire pardonnez-moi. Je me considère chanceux sur le banc. C’est la première fois que je rencontre tant de voyageurs de toutes sortes, y compris des petits commerçants mobiles, des paysans, des ouvriers qui finissent leur 8, des étudiants, des représentants de ventes.

 

Vers 10 AM du 16 juillet 1978, le train arrive finalement à Pékin, notre capitale majestueuse. Je regarde de par la fenêtre guillotine l’extérieur de la ville, et ce, avec toute curiosité de ma vie. Pékin est  sacré à mes yeux. Y aller un jour a été le rêve de ma plus tendre enfance comme tous les enfants de l’époque. Le président Mao vit là-bas. Que je suis heureux, je suis ici aujourd’hui.

 

En sortant de la gare qui est beaucoup plus laide par rapport à celle de Shanghai, mais elle n’est pas moins organisée. Il y a des vélos, des passants et des trolleybus. Ce qui me frappe aux yeux, c’est de voir des taxis chevaux, qui trainent une espèce de pick up sous le fouet du conducteur. La rue semble sale, mais pas désordonnée. Pour être sûr, je prends le taxi qui se dirige pêle-mêle de la cohue humaine vers l’institut des langues de Pékin où il y un comité d’accueil qui nous attend. Quand le taxi passe la grande place T, une émotion sans nom m’envahit, quelle chance de me trouver en personne sur cette grande place du monde, je m’aperçois qu’il y une longue queue d’attente des gens pour se faire photographier, la plupart d’entre eux portent la chemisette blanche. Moi je fige mes grands yeux au centre afin d’identifier la place de la tribune où le président Mao a salué les gardes rouges en 1966, un cliché historique de la Chine Moderne. Or le taxi passe rapidement à un tel point que je ne peux pas contempler longtemps. Je me dis : je viendrai visiter la Place, et cela va sans dire. 

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