|
Whatever your level you will be welcome.
Je viens d'esquisser un petit essai sur Comment nous intégrer a la societe quebecoise, un theme que la prochaine rencontre du club va débattre. J'espere que cela vous donner de quoi a réfléchir:
------------------------------------------------
Intégration, identité distinctive, que je dois faire?
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt l’article dans le dernier numéro de Sino-Quebec, concernant l’intégration à la société québécoise. Effectivement de plus en plus les immigrants chinois et autres minorités, nouvellement arrivés ou installés ici depuis des années se demandent : comment puis-je m’initier a la culture québécoise.
Inutile vous dire, c’est la question a quoi je me casse la tête pour en trouver la réponse. Mais en vain.
En fait, qu’est ce que c’est la société québécoise? Certains disent que c’est le pays de l’hiver (Gille Vigneault), alors le hockey, le ski, les activités en plein air se figurent sur la liste; certains d’autres la caractérisent comme un peuple solidaire face au péril de se disparaître, ce qui veut dire qu’ils sont chaleureux, jovial, accueillants et ouvert au monde extérieur; et finalement l’on la qualifie comme un peule qui aime la culture, l’identité distincte, la chance ( voir la passion pour loterie et casino), l’aventure et le plaisir ( héritier de la tradition française)
Conséquemment la société québécoise est hétérogène composée des autochtones, des Français et Anglais, sans mentionner l’arrivée massive des allophones. L’explication au sens du terme de la société québécoise ne se limite plus dans le sens strict terme, elle prend plutôt un sens étendu, large, et ouvert. Au moment où on vit de plus en plus dans un monde globalisé et pluraliste, pourquoi recherchons-nous, et cela non sans aucun effort louable, à nous intégrer absolument dans cette société en pleine évolution ( sans parler certain snobisme pour ceux qui le recherchent) ?
Selon moi, l’intégration est plutôt un concept que une pratique. C’est l’approche psychologique et mentale. Au moment ou même le gouvernement québécois investit pour garder vos caractéristiques d'origine ( portail du quartier chinois, tolérance des noms chinois a l'enseigne), pourquoi nous tenons a insister tant que mal sur ce sujet, qui, a mon sens est biaisé et mal défini.
L’intégration est un concept, car, quiconque se veut intégrant ou intègre, rien n’est plus difficile que de faire comme le Québécois moyen, amener le fiston au patinoire, recherche d’un idole (Maurice Richard, Mario Lemieux), passion pour le nationalise (René Lebesgue, Lucien Bouchard... et j'en passe), dépenser et consommer (aller au bar, café, sortir avec son (sa) chum (et faire l'amour...) ayez le plaisir. Or a part de certains immigrants plus ou moins nantis, rare sont ceux qui veulent imiter le cliché ( l’argent est un des facteurs). Est-ce que cela veut dire que l’on ne s’y intègre jamais, ou presque ? Certains se considèrent intégrés car ils côtoient des collègues québécois, baratinent dans un resto bar, (il ne manque pas de budwezer, ou une maudite), savourent un Du maurier léger ou extra léger, ou tout simplement passer une nuit blanche a discuter en français et avec passion, sur le thème (a n’en plus finir, hélas) sur la souveraineté. Bien sur, je ne dois pas oublier de mentionner que la maîtrise de la langue de Molière, qui est, avec la loi 101, est le pilier central de la société. Une raison de plus que j’ai créé le club français de a Montréal.
Certains ont fait des efforts pour l’essayer, même avec amertume ou déception, certains d’autre se distancent d’une manière inconsciente, car ils ne se connaissent plus (je suis Chinois, Québécois, mais ni l’un ni l’autre). On est un vagabond, un itinérant, une citoyen a rabais, ou . Pourquoi nous sommes ici?
Alors, je me demande, n'est-ce pas beaucoup mieux de préserver notre identité tout en étant au courant des habitudes, des penses et des manies de nos confères et consœurs dit Québécois? Personnellement, sans être obligé d’aller au bar avec des Québécois, je me sens intégré car je maîtrise la langue, je connais leur histoire, leur péripétie récentes dans l’affirmation de soi e surtout j’ai aucun remord d’adopter Québec comme mon pays d’adoption. Mentalement je suis satisfait et m’en contente.
En fait, croyez-vous ou non, l’intégration est difficile pour ne pas dire impossible ( peut-être il faut attendre la prochaine génération. Comme dit Platon, connais- toi d’abord toi-même. Je suis fier d’être chinois avec un grand C, Mai je suis aussi Québécois. Avec la fierté. Un dilemme contradictoire? Je cherche la réponse…
Pierre Zhang |
|