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我的法语情节

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楼主
发表于 2011-1-30 21:37 | 只看该作者 回帖奖励 |倒序浏览 |阅读模式
1972年,我有幸与法语结缘,开始了我学习法语生涯,随后又留学法兰西,站在讲台上传播法语文化,我的人生真是与法语一见钟情难分难舍。80年代末又来到了讲法语的魁北克,延续着我与法语割不断的历史。。。
为了纪念我从事法语40年的历史,我整理了我以前的中文的生活笔记,以法语叙述的方式表达出来,并与爱好法语的同学同行分享。也作为磨练法语的机会,法语并不是我的母语,有误之处请谅解。
笔墨之处,时时激起我的怀旧和联想,作为一个年代的记证,就算是我的法语回忆录吧。

1976
L’année commence par la mauvaise nouvelle de la mort de Zhouenlai. C’est un homme d’état, le premier ministre à qui le pays entier respecte beaucoup c’est aussi quelqu’un qui est toujours là malgré les mouvements de gaude ou de droite. Enfin, sans enfants il a donnée corps et âme à la cause du pays. Les cérémonies de commémoration commencent et durent une semaine.
Le mois de mai début avec un autre stage fort intéressant, travailler à la Corporation d’import et d’export du Thé de Shanghai. Cela fait 4 ans que l’on apprend le français, mais à vrai dire on n'a pas vraiment de chance de pratiquer le français, C'est une bonne opportunité de mette l’école et la pratique ensemble pour tester si nos connaissances du français commercial sont suffisantes, mais aussi pour vérifier si nous sommes capables d’assumer un travail indépendant au commerce extérieur. Après 2 mois de pratique, j’ai appris beaucoup de choses, non seulement les termes spécifiques dans les affaires courantes du commerce, mais surtout comment écrire une lettre d’offre, une lettre d’accusation de réception, et la facon de confirmer du départ des marchandises ou de faire payer. Par le contact direct avec les gens du premier front, mon horizon s’est élargi, je vois qu'au delà de la frontière, il y a l' international, il y a compétition et coopération, ce ne sera pas mauvais de pouvoir travailler un jour au commerce international.
Le stage dure un mois, mais je suis encore une fois malade, et je ne sais pourquoi, est-ce que l’exercice manque, mon virus est plus fort que le reste, je suis assez fragile… Enfin je n’ai pas d’autre choix que de retourner à la maison pour me reposer.

La situation politique du pays semble change rapidement quand survient la mauvaise nouvelle de la mort du président Mao le 9 septembre 1976. Mao est un Saint à nos yeux. Il devra immortel. Comment est-ce possible qu’il est mort. Pendant deux semaines, toute la classe, toute l’école, toute la ville voire tout le pays est plongé dans la douleur. Les pleurs, les fleurs, les articles de commémoration. Je n’oublierai jamais ce moment historique dont je suis témoin. Vers le 15 octobre on a annoncé qu’il y a un coup d’état au sein du parti, La bande des quatre a perdu le pouvoir et Hua Guofong est nommé le président du pays. Il fau avouer que la bande de Quatre n’est pas très populaire au pays, mais je vois là un signe d’instabilité politique qui va dure encore quelques temps. La population est innocente. La politique c’est cruelle, aujourd’hui tu es un dirigent honorable, et le lendemain, tu risque être battu et qualifié comme un contre- révolutionnaire. Tout le mois octobre est marqué par des bouleversements invraisemblables. Sous l’ordre du parti, nous avons participé à des manifestations dans la rue, des rassemblements populaire, des cérémonies de commémoration de Mao, et d’institution de Hua comme le président du parti.
La fin d’année se finit par des rappels répétant que l’on doive se faire rééduquer à la campagne. Tous les gardes rouges sont appelés à donner un exemple. Dans les réunions hebdomadaires, chacun doit prendre la parole en faisant savoir son intention. Il y a beaucoup de blabla. Au fond du cœur les gens savent que rester en ville est beaucoup mieux que d‘aller à la campagne. Travailler manuel est plus dur que de faire de la traduction. Moi j’ai peur que j’oublierai mon français.
L’hiver est arrivé à bon train. Dans ce tourbillon des mots d’ordre et de résolution, la seule façon neutre de contester ou de préserver est de faire du sport. Presque tous les matins, je fais de la course avec des amis, on court en général 5 kilomètres par jour. Cela demande de la persévérance. Surtout vers la fin. On a tendance de ralentir 20 minutes après ou s’abandonner au milieu de la course. Or je persiste jusqu’à la fin. Une fois retourné à l’école, on se lave avec de l’eau chaude du thermos. Si jamais mon thermos n'a plus d’eau chaude, on descend dans l’escalier et va la chercher à côté du restaurant. Il faut dire qu’à l’époque, il n’y a pas de salle de douche au plancher mais vraiment à coté de la cafétéria de l’école. Faire du sport, c’est aussi une façon de s’échapper à la politique. Le sport est neutre, c’est apolitique, d’ailleurs c’est bon pour la santé.
Notre Camarade Benjian est accepté comme solda à l’armée, on le félicite. Il est un des mes meilleurs amis au lycée. Son rêve est finalement devenu une réalité. Pour y arriver et protéger ses yeux, il les fait reposer pendant des heures et des heures, ou regarder des verdures pendant longtemps. Aller à l’armée, c’est un autre moyen de s’échapper au renoi à la campagne. Pour féliciter l’enroulement de Ben à l’armée, on a pris une photo ensemble, c’est un des rares moments où notre passage à l'école secondaire s’est immortalisé.
2#
 楼主| 发表于 2011-1-31 22:42 | 只看该作者

PRÉLUDE D'EXAMEN À L'UNIVERSITÉ

1977
Le 30 janvier toute la ville est couverte par une neige hivernale. .que c’est beau. Quand je suis petit,Il neigeait pas mal,du moins unpeu  plus quemanintanant. Moi je me suis amusé à jouer avec les amis des voisins. On fait des bonhommes de neige, lance des boules de neige et donne libre cours à courir à travers. La rue est glissante, la circulation est ralentie. A cette époque, la seule façon de débrayer le chemin est de mobiliser les citations à nettoyer la rue manuellement avec des pelles.
C'est un lundi matin et par coïncidence je suis à la maison de ma mère.Jedois retourner à l'écolepardiscipline. De bonne heure j’attends l’autobus qui l n'arrive pas. Je l’attends pendant au moins 2 heures,maisenvain. C’est l’enfer. Finalement j'ai abandonné l’idée de prendre l’autobus. Je rentre chez moi, sors mon vélo et essaie de rouler sur la neige fraîchement tombée. Je suis que c’est risqué mais j'ai  beaucoup de plaisir  dem'amuser àmaguise, surtout de regarder des passants qui sont tombés à tourderôle,avec des gestes de tous azimuts. Même si je suis pas mal bon en vélo, je me permets quand de tomé une fois au long de la route, et je le blâme du manque d’étude des textes de Mao, c’est ridicule,  mais c’est comme ça.
A cause de la neige et d’autres désastres naturelles, je vois que le ravitaillement est assez précaire, certains articles ne sont plus sur l’étalage ou on doit faire la queue pour acheter.
Le 18 Février est la fête de printemps, je m’amuse à la maison aux cartes .L’idée me vient d’apprendre la couture auprès de mon père,historiepour combler mon temps vide. C’est une bonne idées mais inutile de dire que j’aime encore mieux le français que de faire tourner la machine à coudre. Je fais des  essaies, demande mon père, mets beaucoup de temps à observer comment travaille mon père. Orm ma tête n'est pas là. Finalement j’abandonne ce carrière peu promettant et focuse mes efforts en étude à l’école
Le 3 mars est le jour de la rentrée scolaire que je suis content de revoir les amis. Yan est accepté à l'armée des pompiers. On le félicite. Je me demande quelle sa vraie intention. Son français est pourri. Il ne travaille pas fort. Aller à l’armée est une petite consolation pour lui. Ce qui marque cette période de fin d’études, c’est le transfert des gardes rouges aux membres de la ligue communiste. Normalement tous ceux qui sont déjà membres des gardea rouges peuvent automatiquement devenus membres après des formalités d’approbation. Xing et Dai sont les premiers à s’en bénéficier au milieu de ce mars 1977.
Vers la fin d’avril, les cours sont presque abandonnés au bénéfice des rencontres pour le travail d’après graduation. Le mot d’ordre veut que l’on aille à la campagne comme les camarades qui sont diplomés l’année dernière. Le 7 mai est le jour de mon dernier jour à l’école. Après on ne sait ce qui arrive. Ce qui m’attriste un peu en cette fin d’année scolaire, c’est que politiquement j'ai eu un échec, je n’ai pas pu me transférer aux membres de la ligue, ce qui constitue une insulte à mes yeux. Depuis, la politique ne m’intéresse pas beaucoup. Je cite ici le journal que j’ai écrit ce jou- là : Ma chère école primaire, aujourd’hui je vais te quitter, c’est le dernier jour que tu m’accompagnes, quatre ans de vie m’ont beaucoup appris. Je n’oublierai jamais les bons moments d'apprentissage que tu m’as offert, ce qui m’accompagnera ultérieusement toute ma vie. À l’avenir si j’ai du temps, je viendrai te revoir. Au revoir mon école, je ne vais pas te décevoir. À l’avenir, je ferai de mon mieux en profitantdes les connaissances apprises tout en apportant ma contribution au bien être du pays.
La vie post étude est plate. De temps en temps j’écris des lettres aux amis ... C’est un plaisir de lire des lettres des camarades.  Le 17 juillet Xu est venu chez moi, m’annonçant que Xing et Shi vont travailler au ministère du commerce extérieur à Beijing. Pour moi c’est le résultat du réseautage. Pourquoi lui et pas nous? C'est ça la politique. Le 21 août je vais visiter une connaissance , et le lendemain il y a une pluie torrentielle, de telle façon qu’auvillage, on ne peut plus distinguer les chemins. Tous les champs sont submergés par la pluie. Je zigzague mon vélo dans l’eau. Selon les personnes âgées, on n’a jamais vu un tel déluge depuis longtemps, voire100 ans.
Le 1er octobre 1977, Zhao  est venu la première fois chez moi pour me transmettre du sucre que Porf Qian a acheté à mon nom. En même temps, il me laissé une note secrètevvqui va bientôt changer notre destin : il y aura un retour d’examen à l’entrée d’université Quelle bonne nouvelle. Ce qui sera confirmé par unbulletin d'école nous invitant à y retourner pour écouter des directives du parti. Je vais y assitersansfaute,et ce  pour la première fois avec ma mère que je transporte avec mon vélo. Ma mère qui ne parle que du dialecte a du mal à comprendre la présentation du mandarin, je suisdoncson interprète.
Le 11 novembre, j’ai participé à une simulation d’examen coordonnée par notre école. Mon résultat est passable mais loin d’être encouragent. D'ci  deux  mois ( la date d’examen official ),cw sera cruelle. Une préparation intense et bien coordonnée commence à se dessiner à l'horizon. Je veux absolument réussir, la seule façon de m'échapper à aller me faire rééduquer à la campagne.
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3#
 楼主| 发表于 2011-1-31 22:59 | 只看该作者

PRÉLUDE D'EXAMEN À L'UNIVERSITÉ

1977
Le 30 janvier toute la ville est couverte par une neige hivernale. c'est très beau. Quand je suis petit, il neigeait pas mal, du moins un peu plus que maintenant. Moi je m'amuse à jouer avec les amis des voisins. On fait des bonhommes de neige, lance des boules de neige et donne libre cours à courir à travers. La rue est glissante, la circulation ralentie. A cette époque, la seule façon de débrayer le chemin après neige est de mobiliser les citadins à nettoyer la rue manuellement avec des pelles.

C'est un lundi matin et par coïncidence je suis à la maison de ma mère. Je dois retourner à l'école par discipline. De bonne heure j’attends l’autobus qui n'arrive pas. Je l’attends pendant au moins 2 heures, mais en vain. C’est l’enfer. Finalement j'ai abandonné l’idée de prendre l’autobus. Je retourne chez moi, sors mon vélo et essaie de rouler sur la neige fraîchement tombée. Je suis que c’est risqué mais j'ai beaucoup de plaisir de m'amuser à ma guise, surtout de regarder des passants qui sont tombés à tour de rôle, avec des gestes de tous azimuts. Même si je suis pas mal bon en vélo, je me permets quand même de tomber une fois au long de la route très glissante, et je le blâme du manque d’étude des textes de Mao, c’est ridicule, mais c’est comme ça.
A cause de la neige et d’autres désastres naturels, je vois que le ravitaillement de la ville est assez précaire, certains articles ne sont plus sur l’étalage ou on doit faire la queue pour acheter.

Le 18 février est la fête du printemps, je m’amuse à la maison aux cartes .L’idée me vient d’apprendre la couture auprès de mon p, histoire pour combler mon temps vide. C’est une bonne idée mais inutile de dire que j’aime encore mieux le français que de faire tourner la machine à coudre. Je fais des essaies, demande du conseil, mets beaucoup de temps à observer comment bien travailler. Or ma tête n'est pas là. Finalement j’abandonne ce carrière fort promettant à l'époque et focuse mes efforts aux études à l’école

Le 3 mars est le jour de la rentrée scolaire, que je suis content de revoir les amis. Yang est accepté à l'armée des pompiers. On le félicite. Je me demande quelle sa vraie intention. Son français est pourri. Il ne travaille pas fort. Aller à l’armée est une petite consolation pour lui. Ce qui marque cette période de fin d’études, c’est le transfert des gardes rouges aux membres de la ligue communiste. Normalement tous ceux qui sont déjà membres des gardes rouges peuvent automatiquement rouler en membres après des formalités d’approbation. Xing et Dai sont les premiers à s’en bénéficier au milieu de ce mars 1977.

Vers la fin d’avril, les cours sont presque abandonnés au bénéfice des rencontres pour le travail d’après graduation. Le mot d’ordre veut que l’on aille à la campagne comme les camarades qui sont diplômés l’année dernière. Le 7 mai est le jour de mon dernier jour à l’école. Après on ne sait ce qui arrivera. Ce qui m’attriste un peu en cette fin d’étude secondaire, c’est que politiquement j'ai eu un échec, je n’ai pas pu me transférer aux membres de la ligue, ce qui constitue une insulte à mes yeux. Depuis, la politique ne m’intéresse pas beaucoup. Je cite ici le journal que j’ai écrit ce jou- là : Ma chère école primaire, aujourd’hui je vais te quitter, c’est le dernier jour que tu m’accompagnes, quatre ans de vie m’ont beaucoup appris. Je n’oublierai jamais les bons moments d'apprentissage que tu m’as offerts, ce qui m’accompagnera ultérieusement toute ma vie. À l’avenir si j’ai du temps, je viendrai te revoir. Au revoir mon école, je ne vais pas te décevoir. À l’avenir, je ferai de mon mieux en profitantdes des connaissances apprises grçace à toi, tout en apportant ma contribution au bien être du pays.

La vie post étude est plate. De temps en temps j’écris des lettres aux amis ... C’est un plaisir de lire des lettres des camarades. Le 17 juillet Xu est venu chez moi, m’annonçant que Xing et Shi vont travailler au ministère du commerce extérieur à Beijing. Pour moi c’est le résultat du copinage. Pourquoi lui et pas nous? C'est ça la politique. Le 21 août je vais visiter une connaissance, et le lendemain il y a une pluie torrentielle, d'une telle quantité qu’au village, on ne peut plus distinguer des chemins. Tous les champs sont submergés par la pluie. Je zigzague mon vélo dans l’eau. Selon le dire des personnes âgées, on n’a jamais vu un tel déluge depuis longtemps, voire100 ans.

Le 1er octobre 1977, Zhao est venu la première fois chez moi pour me transmettre du sucre que Porf Qian a acheté à mon nom ( car je ne veux pas gaspiller mon coupon d'achat du sucre) En même temps, il me laisse une note secrète qui va bientôt changer notre destin : il y aura, semble-t-il, un retour d’examen d’entrée à l’université. Quelle bonne nouvelle. Ce qui sera confirmé par un bulletin d'école nous invitant à y retourner pour écouter des directives du parti. Je vais y assister sans faute, et ce pour la première fois avec ma mère que je transporte avec mon vélo. Ma mère qui ne parle que du dialecte a du mal à comprendre la présentation du mandarin, je suis donc son interprète.

Le 11 novembre, j’ai participé à une simulation d’examen coordonnée par notre école. Mon résultat est passable mais loin d’être encouragent. D'ci deux mois (la date d’examen official ),ce sera crucial. Une préparation intense et bien plannifiée  commence à se dessiner à l'horizon. Je veux absolument réussir, la seule façon de m'échapper à aller me faire rééduquer à la campagne.

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4#
发表于 2011-2-4 19:17 | 只看该作者
Si l'article est pour le but de publier, il faut que vous relisiez une autre fois pour trouver des fautes semantiques et  grammaticales, par exemple, la première phrase: 'Le 30 janvier toute la ville est couverte par une neige hivernale', c'est mieux de supprimer 'hiverbale' parce ce c'est un fait que la neige tombe en hiver.

J'espère que je ne vous irrite pas.

Bonne année chinoise!

Dummy
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5#
发表于 2011-2-5 04:06 | 只看该作者
Post by 大中;2791573
... 随后又留学法兰西,站在讲台上传播法语文化...


J'ai lu avec intérêt votre écrit et voudrais savoir un peu plus en détails vos parcours dans le passé :

Votre récit fait penser que vous étiez enseignant(e) ou professeur de français. L'avez-vous fait, ce métier, en France ou ailleurs ? Pour un curieux lecteur que je suis, le lieu où se trouvait votre tribune (pardonnez-moi de traduire ainsi mot pour mot le terme “讲台” de votre texte) pourrait tout dire et/ou tout changer sur vous. Vu la structure de la phrase citée en haut et le virgule mis en place comme ponctuation, mon impression est que vous exerciez ce métier d'enseignant ou de professeur de français en France, est-ce vrai ?:confused:
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6#
发表于 2011-2-5 04:46 | 只看该作者
Post by dummy250;2794433
...la première phrase: 'Le 30 janvier toute la ville est couverte par une neige hivernale', c'est mieux de supprimer 'hiverbale' parce ce c'est un fait que la neige tombe en hiver.
Dummy

A mon avis :

1/ c'est couverte de neige qu'il faut dire, mais pas par... ;
2/ une neige hivernale est un pléonasme, surtout lorsque la date du 30 janvier et l'année de 1977 sont toutes les deux précisées au début du récit.
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7#
发表于 2011-2-5 10:36 | 只看该作者
Post by 后来居上;2794678
J'ai lu avec intérêt votre écrit et voudrais savoir un peu plus en détails vos parcours dans le passé :

Votre récit fait penser que vous étiez enseignant(e) ou professeur de français. L'avez-vous fait, ce métier, en France ou ailleurs ? Pour un curieux lecteur que je suis, le lieu où se trouvait votre tribune (pardonnez-moi de traduire ainsi mot pour mot le terme “讲台” de votre texte) pourrait tout dire et/ou tout changer sur vous. Vu la structure de la phrase citée en haut et le virgule mis en place comme ponctuation, mon impression est que vous exerciez ce métier d'enseignant ou de professeur de français en France, est-ce vrai ?:confused:


Il se peut qu'il enseigne la culture chinoise dans une université française comme professeur d'échange entre une université chinoise et une université française.

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8#
发表于 2011-2-5 10:42 | 只看该作者
Post by 后来居上;2794680
A mon avis :

1/ c'est couverte de neige qu'il faut dire, mais pas par... ;
2/ une neige hivernale est un pléonasme, surtout lorsque la date du 30 janvier et l'année de 1977 sont toutes les deux précisées au début du récit.


Ah, c'est vrai qu'il faille dire 'être couvert de'. :p Vous êtes vraiment bon, car hier soir j'essayé de chercher ce terme 'pléonasme' mais je n'y as pas réussi (Je l'as totalement oublié).
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9#
 楼主| 发表于 2011-2-5 11:01 | 只看该作者

Entrer avec fierté à l'université

谢谢鼓励

En été 1977, j’ai eu la chance, comme beaucoup d’entre vous, de participer à 1’ examen d’entrée à l’université en Chine. C’est un moment marquant dans mon trajectoire personnel. Après 5 ans d’apprentissage à l' école secondaire, la règle de l’époque veut que l’on aille se faire rééduquer à la campagne. Je n’arriverai jamais à comprendre que le bled isolé, arriéré, rustique et lointain aurait besoin de la langue étrangère. Néanmoins, on donne raison 100% à Mao qui a été un sacré divan pour nous et tout ce qu’il proconisait avait sa raison d’être, nous ne pouvons que de suivre les directives du Grand Timonier.

La nouvelle de la perte du pouvoir des Quatre était une nouvelle surprenante, presque inattendue. Car je suis trop jeune pour savoir l’engrenage de la politique. Enfin on suit le parti central. Je me souviens encore des manifs de soutien en pleine rue et des rassemblements de défoulement à la place du Peuple. Mais ce n’est pas tout. Vient un peu plus tard la nouvelle que la porte d’université serait ré ouverte à ceux qui ont passé l’examen avec succès.

Quel défi. En l’espace de 6 mois, je me consacre corps et âme à des préparations scolastiques intenses et stratégiques. Des maths, le chinois, la politique (Eh oui)… J’ai vécu des moments palpitants aussi bien politiquement que psychologiquement : le vide idéologique cède place au réel pragmatique de Deng, la politique, à la compétence professionnelle… On a vu la lumière au bout du tunnel.

Et Puis arrive le jour d’examen, ce certain jour d’été 1977 inoubliable.

Pour éviter des ennuis du long traffic, je me leve à 5 heures du matin. 2 heures de déplacement pour venir à l’Université ( on appelle l'institut à l'époque) des Langues étrangères de Shanghai, laquelle me semble si familière... Mon école est annexée à l’institut, il y a une haie qui les sépare mais il y a un corridor qui amène au campus de l’Institut, de mon dortoir à l’institut c’est 5 minutes de marche, on cherche de l’eau chaude en hiver, et lit des magazines à la bibilothèque en été, c’est aussi le lieu préféré de mes promenades noctures.C’est là qui me genère de l’inspiration du haut lieu académique ou les étudiants soi-disant ouvriers et payans font leurs devoirs dans des classes plus luxieuses que les notres... Je me suis dit : je serai un dans 3 mois, ce serait merveilleux. Mais il y a un grand pas à franchird'abord.

Je n’ai pas beaucoup de temps à donner libre cours à mon imagination et voilà, il ne reste que une demi-heure pour me présenter à la salle numérotée d’examen.
Il fait beau ce jour-là, comme le sourire du grand nombre des parents accompagnateurs en avait témoigné. Mais force est de constater que la mine des candidats est plutôt sérieuse, tendue, voire sombre, car c’est la première fois que l’on va tester de vrai nos connaissances. De plus la compétition est féroce : 1 sur 10 seulement. Est ce que je serai un chanceux ? Touchons du bois.

Parmi les candidats, je croise mes camarades du lycée. En effet, les candidats francophones ne sont pas nombreux à cette époque, rares sont ceux qui ont étudié le fraqnçais comme nous. Moi 5 ans d’études à l’école secondaire, c’est hyper privilégié. Cela me rassure un peu, ou du moins.

Puis j’ai passé 6 heures infernales de ma tendre jeunesse...
Après l’examen qui dure toute la journée, je suis gêné de demander aux autres si ils ont bien passé ou non, car personne n’en est sûr... Pendant un court laps de temps de pause du midi, tout le monde s’est pressé de changer de matières et de manuels et essayait de jeter un dernier coup d’oeil avant d’aller en bataille…

L’examen est présumé difficile, du moins selon le standard d’époque, et cela a duré 3 jours.

C’est le françias qui me privilégie, car limité dans le temps et des corconstances, il n’y a pas beaucoup d’inscrits pour la matière de français. On a été admis facilement à l’université. Alors les bonnes nouvelles se succèdent.
À ma surprise je suis parmi les 9 meilleurs étudiants de ma classe dont les notes passent au delà de la moyenne. Mon premier choix est d’aller à l’Institut des langues, mais pour une raison quelconque, c’est l’École Normale de Huadon qui m’a repéré et vous allez voir que je ne regretterai pas...

Avec Fierté, le 28 février 1978, je franchis, la tête haute, le sourire aux lèvres, la porte de l’École Normale Spérieure de la Chine de l’Est.
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10#
发表于 2011-2-5 11:23 | 只看该作者
只想单纯提醒一下,是情结,不是情节。:confused:
把日子过成段子
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